Plus tu enlèves la pression, plus elle peut avoir du désir.
Plus tu crées de l’espace, plus elle peut te rejoindre.
Moins tu attends… plus elle désire.
Je sais que c’est contre-intuitif pour beaucoup d’hommes. Mais c’est la clé. Et même si tu ne comprends pas, l’essentiel, c’est que tu testes et expérimentes.
La sexualité personnelle de ta partenaire n’est pas contre toi
Beaucoup de femmes désirent quand elles sont seules… et s’éteignent à deux. Ce n’est ni un manque d’amour, ni un manque d’attirance, ni un rejet. Bien au contraire. C’est un mécanisme nerveux : le désir et pê plus encore le désir féminin a besoin de liberté, pas de regard, pas d’attente.
Ton rôle : accepter que son désir existe d’abord pour elle-même.
Moins tu attends, plus elle peut respirer
La pression tue le désir. Même la pression invisible. Même les “j’aimerais tellement qu’on…”, « regarde comme je te désire.. », « Allez, juste un câlin… » ou cet manière très masculine de rechercher l’attention par des gestes, des rapprochements souvent maladroits ou trop appuyés…
Pour la femme, la présence masculine = souvent une attente implicite.
Ton rôle : devenir une présence calme, stable, non-demandeuse. Tu n’attends pas. Tu n’espères pas. Tu n’interprètes rien. Tu es là. Présent, attentif, à l’écoute. Rien de plus.
Son désir est lent, profond, et réactif
Chez beaucoup de femmes, le désir ne vient pas avant l’excitation. Il apparaît pendant. Il se construit. À deux, elle a besoin de temps (parfois beaucoup de temps!!!! et c’est naturel, et c’est normal!) pour que son corps s’ouvre et sente quelque chose.
Ton rôle : ralentir, ralentir encore… puis ralentir plus. Elle te rejoindra quand son corps sera prêt. Pas avant.
Rappelle-toi : elle n’a rien à faire
Elle a le droit d’être passive. De “ne rien faire”. De juste recevoir. De laisser son corps venir ou pas.
Ton rôle : arrêter de croire que c’est à elle de “participer”. Elle participe en étant là. C’est déjà assez.
Laisse-lui sa « pièce intérieure«
Elle a un espace intime, mental, fantasmatique… qui est à elle. Quand tu es là, ce monde s’éteint parfois par réflexe.
Ton rôle : ne jamais essayer de contrôler ou d’envahir son monde intérieur. Tu es invité, jamais propriétaire.
Ton attitude change tout
✔ Interdit : de chercher des signes d’excitation
✔ Interdit : “alors, ça te fait quoi ?”
✔ Interdit : accélérer sans être invité
✔ Interdit : interpréter un silence comme un refus de toi
✔ Autorisé : respiration lente
✔ Autorisé : présence stable
✔ Autorisé : mains posées, sans chercher plus
✔ Autorisé : laisser des pauses
✔ Autorisé : ne pas savoir
✔ Autorisé : suivre son rythme
Apprends à devenir “le coussin chaud”
Ton corps doit être une sécurité, pas un déclencheur. Un coussin chaud :
• ne presse pas
• ne pousse pas
• ne réclame pas
• ne gêne pas
• mais soutient, contient, apaise
Ton rôle : devenir ce point d’appui dans lequel elle peut se reposer. Quand elle peut se reposer → son désir apparaît. Pas avant.
Le désir qu’elle a pour elle-même peut vous nourrir
Quand elle se touche seule, fantasme seule, ressent seule… ce n’est pas contre toi. C’est son moteur. Son carburant.
Ton rôle : ne jamais comparer, ne jamais te sentir en compétition, mais au contraire te réjouir qu’elle ait une vie intérieure sexuelle. C’est exactement ça qui permet qu’elle ouvre cet espace pour toi.
Quand elle s’ouvre, c’est une offrande, pas un dû
Son désir n’est jamais une obligation. Pas même en couple. Même après des années.
Quand elle t’invite dans son monde, c’est un cadeau, une confiance, une vulnérabilité.
Ton rôle : le recevoir avec respect, douceur, lenteur.
Le mantra du partenaire juste
“Je suis là.
Je n’attends rien.
Je te laisse ton monde.
Je te retrouve quand tu m’invites.”
Répète-le intérieurement chaque fois que tu sens une tension ou une attente en toi.
🌸 Résumé ultra-court
Pour qu’elle garde son désir à deux, toi, :
1. tu empêches la pression
2. tu laisses de l’espace
3. tu régules ton impatience
4. tu n’interprètes pas
5. tu n’envahis pas son monde intérieur
6. tu donnes du temps
7. tu restes stable
8. tu accueilles ce qui vient, sans plus