Sambre, ou quand le viol n’est plus une main courante

Sambre, une série où le viol n’est plus classé en main courante

Accueil > Tous les articles Sambre, ou quand le viol était classé en main courante 56. C’est le nombre officiel de viols commis en plus de 30 ans par un seul individu, père de famille et ouvrier modèle, bien connu de tous, coach dans le club de foot du coin, pote avec les gendarmes du […]

Des mots plein de bouh (ou des maux plein de boue)…

Des maux de poésie en Atypie

Qui peuvent devenir également des maux plein la bouche ou des mots dits en boucle, des pensées qui s’interdisent avant de se dire. C’est parfois comme cela qu’on se réveille le matin, ou qu’on s’endort la nuit. Des mots tus sur des maux trop enfouis. Qui font mal même lorsqu’ils affleurent à la conscience et découvrent la lumière en sortant de l’ombre. L’ombre détruit, et ensorcèle, mais on oublie de révéler que la lumière éblouit et que trop d’ombres sorties peuvent rendre les mots des maux toujours douloureux et que la souffrance maudite réagit et emprunte malgré moi la même trace, les mêmes biais, emplissent la bouche pour ne pas être dis.

Hyperesthésie ou quand l’étiquette de ton t-shirt peut te rendre folle

Surcharge sensitive ou hyperesthésie

J’entends, et je lis souvent que ce serait le nombre des personnes hautement sensibles aux augmentent ces dernières années, ainsi que les troubles de l’attention, et les TSA. On incrimine beaucoup les polluants, le gluten, les écrans, l’éducation, l’évolution… On parle moins de notre société qui semble, à mon sens, participer à l’exacerbation des ces troubles et les rendre davantage visibles qu’il y a 50, 100, 1000 ans. 

Evidemment, quand tu gardais, posée tranquille, ton troupeau d’une petite dizaine de chèvres, en dégustant le fromage frais du matin sur une tranche de pain sortie du four, que les seuls bruits à la ronde étaient le bêlement des vestes, les chants des oiseaux et parfois un voyageur qui passe sur la colline d’en face, les expositions étaient clairement plus zen. 

Différence et cour de récré

Différence et cour de récré pour les personnes HP

Ou comment la jungle devient un cauchemar.

Evidemment, nous sommes des animaux. Enormément de choses en nous nous ramènent à cette évidence. Réflexes, comportements, peurs, fonctionnements. Nul besoin d’exemple. Même si des siècles de lumières éblouies ont souhaité nous éloigner de ce fait, c’est un fait : nous sommes des animaux. Et nous sommes cruels, davantage cruels encore parce que nous sommes dotés d’une intelligence et d’une capacité de réflexion. D’ailleurs, beaucoup d’entre nous apprennent cela très jeunes. Dès la cour de récré on apprend de la cruauté.

Aujourd’hui, il pleut

Aujourd’hui il pleut

Et c’est mon jour de repos. Off. Et Chéri m’a réveillé trop tôt. Alors j’oscille entre le youhouhou c’est génial miracle morning, j’ai le temps de faire trop plein de choses et suis crevée, il pleut et ai envie de rien. Et je boudaille car j’aime pas osciller et en même temps je ne fais rien pour ne plus l’être. Alors j’écoute la pluie, une playlist piano sur mon deezer, c’est triste. Et je me rappelle que j’ai Dentiste à 17h donc je me retiens de prendre un Doliprane ou un Ibuprofène et je maintiens mon cerveau dans un flou vague pour ne pas qu’il se concentre sur la lancinante douleur de cette dent. On est peu de choses face à la douleur. Peu de choses face à ce rappel incessant du corps et des souffrances internes. Physiques, physiologiques, émotionnelles, psychiques c’est du pareil au même. Qui peut quantifier la souffrance? Nous ne sommes pas égaux face à la réalité. C’est la phrase que je retiens de mon cours de psychanalyse de hier soir. Nous ne sommes pas tous égaux face à la réalité. 

Le syndrome du Trop #hpi #hpe #neuroatypie

Coach Maigrir perte de poids minceur régime

Pas tous les jours mais parfois. Le trop arrive. Trop d’idées, trop de pensées, trop de liens, trop d’émotions qui vont avec ou qui sont à l’origine d’ailleurs, trop de choses qui bougent dans le corps, chaud et froid à la fois, pression dans la poitrine de ne pouvoir tout dire, tout caser, tout cadrer. Le trop quoi. Ça peut être chouette les trops. (Je dois me battre avec iOs pour faire des fautes et inventer des mots. Où est la liberté si on ne peut plus transformer des adverbes en noms et les plurialiser??? L’aide orthographique est un putain de gros frein à la créativité bordel). C’est aussi ça le trop, la colère et l’impatience. Le temps passe trop lentement. Accoucher des choses qui sont dans la tête demandent un temps au corps trop long, bien trop long. Et ça s’encombre. Comme si les idées prenaient le biais de ces conducteurs qui réservent la voie du milieu sur l’autoroute. Et n’en bougent pas même s’il ne doublent pas et roulent à 110. Wtf?

Esprit embrouillé et lourdeur d’estomac

esprits embrouillé et lourdeur d'estomac

Je suis pas très bien depuis quelques jours. 

Non, je mens, depuis très longtemps. Sauf que ce n’est pas tous les jours. C’est parfois. Mais depuis très longtemps. J’ai mal à une dent aussi. Elle pourrit de l’intérieur. C’est infecté. A l’intérieur. Sous la dent. Je sens pulsé le pus à l’intérieur et le pus veut tellement sortir que ça tire, ça tire, ça tord et hurle de douleur. Les dents c’est terrible. On peut plus difficilement faure abstraction d’un rage de dent que d’une entorse, une tendinite ou une infection urinaire.

Ça y’est, j’ai le hoquet

Est-ce que j’ai déjà trop écrit? Ou j’en ai déjà marre? Ou bien le hoquet c’est parce que en écrivant, je vais pouvoir dire! toutes les choses que je ne m’autorise pas à dire. C’est bien le hoquet pour s’interdire de dire. Bah. Ça n’empêche que je peux l’écrire, je peux les écrire ces interdits de mes pensées. Ce politiquement correct de mon esprit, ce trop bien normé à l’intérieur de moi qui s’inquiète des répercussions que mes mots pourraient avoir, obtenir, décrire, dépoussiérer. J’aime bien ce mot dépoussiérer. Je revois direct la vieille Marie Pierre et son tablier. Même ma Mamie à moi n’avait plus de tablier comme la MP. Mais j’aimais ses tabliers. Dépoussiérer mes pensées,sées en les écrivant.

Je vis en Atypie

Je vis en atypie

Alors peut-être que je devrais commencer par dire pourquoi j’écris ou pourquoi j’ai choisi ce titre, ou pourquoi je suis là ce midi devant mon écran, ou plutôt devant mon clavier car c’est bien mon clavier que je regarde et pas mon écran d’ailleurs. Mais non, je n’ai pas envie de dire pourquoi. J’ai plutôt envie de dire comment et ce dont j’ai envie. Aujourd’hui. Parce que demain, je n’aurais certainement pas les mêmes envies. Et c’est ça quelquefois le plus terrible en Atypie. C’est que tout s’enchaine, s’emmêle, va vite et une envie chasse une autre et un apprentissage chasse un autre et une curiosité chasse une bonne idée ou encore et encore. Et devoir faire ce putain de tri tout le temps dans sa tête, c’est tellement pénible parfois.