Différence et cour de récré

Différence et cour de récré pour les personnes HP

Ou comment la jungle devient un cauchemar.

Evidemment, nous sommes des animaux. Enormément de choses en nous nous ramènent à cette évidence. Réflexes, comportements, peurs, fonctionnements. Nul besoin d’exemple. Même si des siècles de lumières éblouies ont souhaité nous éloigner de ce fait, c’est un fait : nous sommes des animaux. Et nous sommes cruels, davantage cruels encore parce que nous sommes dotés d’une intelligence et d’une capacité de réflexion. D’ailleurs, beaucoup d’entre nous apprennent cela très jeunes. Dès la cour de récré on apprend de la cruauté.

Aujourd’hui, il pleut

Aujourd’hui il pleut

Et c’est mon jour de repos. Off. Et Chéri m’a réveillé trop tôt. Alors j’oscille entre le youhouhou c’est génial miracle morning, j’ai le temps de faire trop plein de choses et suis crevée, il pleut et ai envie de rien. Et je boudaille car j’aime pas osciller et en même temps je ne fais rien pour ne plus l’être. Alors j’écoute la pluie, une playlist piano sur mon deezer, c’est triste. Et je me rappelle que j’ai Dentiste à 17h donc je me retiens de prendre un Doliprane ou un Ibuprofène et je maintiens mon cerveau dans un flou vague pour ne pas qu’il se concentre sur la lancinante douleur de cette dent. On est peu de choses face à la douleur. Peu de choses face à ce rappel incessant du corps et des souffrances internes. Physiques, physiologiques, émotionnelles, psychiques c’est du pareil au même. Qui peut quantifier la souffrance? Nous ne sommes pas égaux face à la réalité. C’est la phrase que je retiens de mon cours de psychanalyse de hier soir. Nous ne sommes pas tous égaux face à la réalité. 

Le syndrome du Trop #hpi #hpe #neuroatypie

Coach Maigrir perte de poids minceur régime

Pas tous les jours mais parfois. Le trop arrive. Trop d’idées, trop de pensées, trop de liens, trop d’émotions qui vont avec ou qui sont à l’origine d’ailleurs, trop de choses qui bougent dans le corps, chaud et froid à la fois, pression dans la poitrine de ne pouvoir tout dire, tout caser, tout cadrer. Le trop quoi. Ça peut être chouette les trops. (Je dois me battre avec iOs pour faire des fautes et inventer des mots. Où est la liberté si on ne peut plus transformer des adverbes en noms et les plurialiser??? L’aide orthographique est un putain de gros frein à la créativité bordel). C’est aussi ça le trop, la colère et l’impatience. Le temps passe trop lentement. Accoucher des choses qui sont dans la tête demandent un temps au corps trop long, bien trop long. Et ça s’encombre. Comme si les idées prenaient le biais de ces conducteurs qui réservent la voie du milieu sur l’autoroute. Et n’en bougent pas même s’il ne doublent pas et roulent à 110. Wtf?

Esprit embrouillé et lourdeur d’estomac

esprits embrouillé et lourdeur d'estomac

Je suis pas très bien depuis quelques jours. 

Non, je mens, depuis très longtemps. Sauf que ce n’est pas tous les jours. C’est parfois. Mais depuis très longtemps. J’ai mal à une dent aussi. Elle pourrit de l’intérieur. C’est infecté. A l’intérieur. Sous la dent. Je sens pulsé le pus à l’intérieur et le pus veut tellement sortir que ça tire, ça tire, ça tord et hurle de douleur. Les dents c’est terrible. On peut plus difficilement faure abstraction d’un rage de dent que d’une entorse, une tendinite ou une infection urinaire.

Ça y’est, j’ai le hoquet

Est-ce que j’ai déjà trop écrit? Ou j’en ai déjà marre? Ou bien le hoquet c’est parce que en écrivant, je vais pouvoir dire! toutes les choses que je ne m’autorise pas à dire. C’est bien le hoquet pour s’interdire de dire. Bah. Ça n’empêche que je peux l’écrire, je peux les écrire ces interdits de mes pensées. Ce politiquement correct de mon esprit, ce trop bien normé à l’intérieur de moi qui s’inquiète des répercussions que mes mots pourraient avoir, obtenir, décrire, dépoussiérer. J’aime bien ce mot dépoussiérer. Je revois direct la vieille Marie Pierre et son tablier. Même ma Mamie à moi n’avait plus de tablier comme la MP. Mais j’aimais ses tabliers. Dépoussiérer mes pensées,sées en les écrivant.

Je vis en Atypie

Je vis en atypie

Alors peut-être que je devrais commencer par dire pourquoi j’écris ou pourquoi j’ai choisi ce titre, ou pourquoi je suis là ce midi devant mon écran, ou plutôt devant mon clavier car c’est bien mon clavier que je regarde et pas mon écran d’ailleurs. Mais non, je n’ai pas envie de dire pourquoi. J’ai plutôt envie de dire comment et ce dont j’ai envie. Aujourd’hui. Parce que demain, je n’aurais certainement pas les mêmes envies. Et c’est ça quelquefois le plus terrible en Atypie. C’est que tout s’enchaine, s’emmêle, va vite et une envie chasse une autre et un apprentissage chasse un autre et une curiosité chasse une bonne idée ou encore et encore. Et devoir faire ce putain de tri tout le temps dans sa tête, c’est tellement pénible parfois.

Le biais d’ambiguïté ou comment notre cerveau nous joue des tours

biais d'ambiguité

0674546293 Sonia Reboul ARTICLES ET BLOG – HYPNOSE ET THéRAPIE – COUPLES ET SeXUALITé Accueil >> Blog >> Le biais d’ambiguité ou comment notre cerveau nous joue des tours? Notre cerveau et nos croyances internes Le biais d’ambiguïté Qu’est-ce que le le biais d’ambiguïté, ou comment notre cerveau cherche à comprendre la réalité sans (trop) […]

Quelle femme êtes-vous?

Femmes en équilibre

Est-ce que je me perds? Qu’est-ce que tu veux dire? Et qu’est-ce que tu veux que je te dise? Oui, je me perds souvent et parfois j’ai du mal à me retrouver. Parfois… parfois, j’ai l’impression que la petite fille que j’étais, celle qui savait qui elle était ou en tout cas qui se foutait de savoir qui elle est, et bien elle a disparue. Ou en tout cas elle me manque.

Celle qui ne se posait pas de question, celle qui avait un corps et ça lui suffisait. Celle qui ne savait pas vraiment si elle était un garçon ou une fille et de toute façon c’était pas un problème, d’ailleurs. Cette petite fille qu’on ne jugeait pas, ou qui n’entendait pas.